Morteaux-Coulibœuf

Historique

En 1857, Morteaux fusionne avec Coulibœuf. Le village est traversé par 3 cours d’eau : le Trainefeuille et l’Ante qui rejoignent la Dives. La Dives coule paisiblement dans un lit étroit où elle aurait formé un lac ou un marais : ces « mortes-eaux » servirent à désigner le lieu. L’origine de Coulibœuf est plus controversée mais l’étymologie la plus vraisemblable viendrait d’un ancien couloir aux bœufs rejoignant la foire de Guibray à Falaise.

Le village, constitué de plusieurs hameaux, est traversé par une voie romaine, dite Chemin Haussé.

Quatre familles célèbres marquèrent l’histoire locale : d’Oilliamson, de Bras de fer, de Coulibœuf et de Blanchard. Leurs armoiries figurent sur le blason du village et leurs demeures sont toujours visibles en sillonnant la commune.

La nef de l’église de Morteaux, monument gothique du début du XIIIe siècle est remarquable par son ensemble. Sa tour moderne cache un portail classé aux chapiteaux élégants.

Dans l’église de Coulibœuf, alliant gothique et moderne, deux épitaphes rappellent l’assassinat d’Henri d’OillIamson et de son serviteur par un seigneur de Vicques en 1626. Dans son cimetière repose l’abbé de Corday, oncle de Charlotte Corday qui assassinat Marat.

Inaugurée en 1859, la ligne de chemin de fer Coulibœuf-Falaise permit de développer le canton pendant de nombreuses années. Propice aux promenades, le village permet de découvrir une ancienne Justice de Paix datant de 1877.